Hélène Fauteux

Aide médicale à mourir et liberté de conscience

Opposée à l’aide médicale à mourir, qui sera mise en application en décembre, l’Assemblée des évêques du Québec est à préparer un guide pour les fidèles.

Selon la version préliminaire du document, il encouragera la liberté de conscience du personnel soignant.

Pour Claude Gosselin, prêtre collaborateur pour le secteur pastoral des Îles, la liberté de conscience invite à la compassion, à l’amour et à l’accompagnement des personnes en fin de vie, dans le respect de leur choix personnel:

Cela dit, le père Gosselin constate que le personnel soignant des Îles manque de temps pour accompagner les malades dignement en fin de vie, à cause des compressions budgétaires imposées par l’État.

Il craint que l’aide médicale à mourir n’ouvre la porte à des abus pour couper court aux soins palliatifs :

Soulignons que les maisons de soins palliatifs du Québec ont elles-mêmes pris la décision unanime, cet été, de ne pas offrir le service d’aide à mourir à compter du mois de décembre.

De son côté, le Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles fera connaître sa position à la mi-octobre.