Pierre-Luc Richard

CPE : une entente, mais a quel prix ?

Malgré l’entente sur le financement des services de garde éducatifs, le mécontentement subsiste.

L’Association québécoise des centres de la petite enfance, se félicite d’avoir obtenu une bonification de l’allocation de transition, qui passe de 20 à plus de 41 millions de dollars pour les CPE.

Cependant, par voie de communiqué, l’AQCPE fait valoir que le compromis, s’il permet de limiter les dommages, n’en est pas moins insatisfaisant.

Un avis que partage la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, d’expliquer Louise Labrie, représentante du secteur des CPE :

À ce propos, Mme Labrie calcule que les installations de 60 places, comme c’est le cas des deux CPE du territoire, verront leur financement réduit de mille à mille deux cent dollars par année, par enfant.

Jugeant que l’AQCPE a finalement choisi de baisser les bras, la FSSS-CSN, pour sa part, entend poursuivre le combat :

L’AQCPE se défend toutefois d’avoir lancé l’éponge ; elle espère toujours forcer le gouvernement à revenir sur sa décision d’imposer des compressions de 120 millions.

Par ailleurs, son président, Louis Sénécal, se dit encouragé par l’arrivée de Sébastien Proulx aux ministères de la Famille et de l’Éducation, laissant présager que les services de garde seront maintenant considérés comme des milieux d’éducation.