Transport

Débat sur les animaux à bord du traversier

Un Madelinot d’origine, Damien Clark, reproche à la CTMA de l’avoir obligé à passer la traversée entre Souris et les Îles sur le pont extérieur, sous prétexte de ne pas accepter le chien de compagnie à l’intérieur.

M. Clarke affirme qu’il connaissait préalablement la politique du transporteur, puisqu’il s’agit de la troisième année consécutive où il dépose une plainte pour le même genre de situation.

À la CTMA, on explique qu’il a été offert au passager de laisser le chien dans la voiture ou dans une pièce chauffée près de la passerelle, où il pourrait aller le visiter aux heures, accompagné d’un membre d’équipage, puisqu’il est illégal de laisser un passager seul dans ce secteur pendant le voyage.

M. Clarke reconnaît que ces options lui ont été offertes, mais explique que son chien de 12 ans est souffrant et qu’il ne voulait pas le laisser seul.

Il comprend qu’en raison des risques d’allergies, il n’est pas envisageable de laisser les animaux se promener librement dans l’habitacle général du navire, mais il estime que la CTMA devrait offrir l’option d’un chenil.

Le transporteur est d’accord et affirme qu’un abri temporaire avait été aménagé il y a quelques années, mais refusé par Transport Canada, qui exige l’installation d’un système de ventilation et de chauffage indépendant, toujours en lien avec les risques d’allergies.

La CTMA compte se servir de la plainte de M. Clarke pour insister auprès du ministère de la laisser investir les 100 mille dollars nécessaires à l’aménagement d’un espace conforme, afin de mieux servir sa clientèle accompagnée par des animaux, particulièrement en hiver.

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