Hélène Fauteux

L’AQIP fait bande à part

L’Association québécoise de l’industrie de la pêche refuse de soutenir les activités à court ou long terme du Conseil canadien du homard, créé à l’automne 2009.

Elle rejète tant la demande d’une cotisation intérimaire basée sur le membership, à compter de 2012, que le projet de cotisation d’un sou livre pour le développement des marchés internationaux du homard vivant et transformé.

Son directeur-général, Jean-Paul Gagné, n’a d’ailleurs jamais assisté à ses réunions, ces deux dernières années:

Bien qu’elle rejète aussi le projet de financement à long terme du Conseil canadien du homard par un cotisation équivalente à un sou la livre, l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles estime néanmoins qu’il serait prématuré de s’en dissocier complètement, en refusant sa demande de cotisation intérimaire.

Son directeur-exécutif, Léonard Poirier, dit qu’on en espère toujours des retombées positives pour l’industrie.

Rabia Sow, conseillère en politiques et programmes au ministère québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, partage cet avis:

Le MAPAQ est lui-même à évaluer la reconduction de son soutien financier du Conseil canadien du homard, au-delà de son engagement initial de deux ans, le 31 mars prochain.

L’AQIP fait bande à part vis-à-vis de l’industrie canadienne du homard.