Hélène Fauteux

L’érosion sous haute surveillance

L’Université du Québec à Rimouski prévoit compléter cette semaine, la cartographie du recul des berges des Îles.

On se rappellera que, selon les données de suivi de la Chaire de recherche en géoscience côtière, l’archipel perd en moyenne 65 centimètres de terrain par année.

La cartographie des secteurs les plus exposées à l’érosion permettra à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine de modifier son règlement de zonage afin d’élargir, au besoin, la zone non-constructible en bord de mer.

Entretemps, une deuxième maison en autant d’années a été retirée du secteur de la Pointe de Havre-aux-Maisons, à cause de la menace de l’érosion des berges.

Cette fois, il s’agit d’une maison à logements, qui était située côté lagune, derrière l’auberge de la P’tite Baie.

Or, plutôt que de la déplacer, avec le soutien financier du ministère de la Sécurité publique, sa propriétaire a choisi de la faire démolir, la semaine dernière.

L’aménagiste de la Municipalité des Îles, Serge Bourgeois, explique:

D’autre bâtiments publics ou privés seront à déplacer à moyen ou long terme, pour les protéger de l’érosion, de prévoir Serge Bourgeois.

Ce pourrait être le cas de l’auberge de jeunesse du Parc de Gros Cap, entre autre, à moins qu’on n’arrive à endiguer le recul de la falaise, de souligner son directeur, Frédéric Côté:

Le ministère de la Sécurité Publique, en collaboration avec la Municipalité des Îles, doit bientôt déposer un rapport d’analyse sur la résistance de la falaise dans le secteur du Parc de Gros Cap.

À titre préventif, Frédéric Côté demande à connaître la marge dont il dispose, afin d’assurer la sécurité de sa clientèle.