Hélène Fauteux

L’ISMER reçoit l’argent demandé

 L’Institut des sciences de la mer de l’Université du Québec à Rimouski a obtenu le financement souhaité pour poursuivre ses travaux afin de mieux comprendre la dispersion et la dérive d’une éventuelle marée noire dans le Golfe Saint-Laurent.

Le Conseil de recherche national en sciences naturelles et génie du Canada lui accorde 350 mille dollars pour une mission scientifique de deux semaines à bord du Coriolis II, en juin.

On en profitera notamment pour mettre à l’eau une trentaine de bouées dérivantes munies de GPS sur le site Old Harry, d’expliquer le professeur chercheur en océanographie physique Daniel Bourgault :

M. Bourgault précise que le Coriolis fera peut-être escale aux Îles-de-la-Madeleine en cours de mission, pour y faire un changement d’équipe scientifique :

Signalons que les 350 mille dollars versés par le CRNS serviront uniquement au nolisement du navire de recherche.

Les équipements à bord, dont les bouées dérivantes valant une centaine de dollars chacune, sont déjà subventionnés dans le cadre d’un projet de trois ans supporté par le programme MEOPAR.

Il s’agit du Marine Environnemental, Observation, Prediction and Response Network, un réseau de scientifiques canadiens cherchant à réduire la vulnérabilité du pays aux risques et aux situations d’urgence maritime.