Hélène Fauteux

L’UQAR n’a plus de marge de manoeuvre

L’Université du Québec à Rimouski est incapable de boucler son budget 2014-2015.

De juillet à novembre, le gouvernement Couillard lui a fait subir quatre vagues successives de compressions, totalisant deux virgule quatre millions de dollars.

Son recteur, Jean-Pierre Ouellet, dit que sa marge de manœuvre est telle qu’il a dû se résoudre à adopter un budget révisé comportant un déficit de 362 mille dollars pour l’année en cours :

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Ainsi, l’UQAR a adopté un train de mesures pour réduire ses dépenses de fonctionnement, dont la réduction de ses frais de déplacements, de promotion et d’achat de volumes, de même qu’une rationalisation de son offre de cours.

Son recteur précise qu’on a même renoncé au remplacement de 20 postes de professeurs, soit 10 pour cent du corps professoral :

Malgré tout, l’UQAR maintient son objectif d’atteindre l’équilibre budgétaire d’ici la fin de son exercice financier le 30 avril, grâce à la poursuite des efforts de rationalisation de tout un chacun et au contrôle serré des dépenses.

Jean-Pierre Ouellet prévoit adopter son budget 2015-2016 d’ici trois mois, mais déplore que les signaux en provenance de Québec soient plutôt négatifs.

Il prévient que toute nouvelle coupure devra nécessairement se traduire par un déficit, pour ne pas affecter la mission de l’établissement et sa qualité d’enseignement.