Hélène Fauteux

La NOAA sonne l’alarme

La NOAA, l’agence nationale océanique et atmosphérique des États-Unis, sonne l’alarme concernant les effets des changements climatiques sur les pêcheries de la côte Est.

Elle note que l’arrivée du printemps 2014 était parmi les plus hâtives des 30 dernières années.

Et, au tournant du prochain siècle, la transition avant l’été ne sera plus que de trois à quatre semaines.

Le décalage entre l’automne et l’hiver, actuellement en novembre, sera lui-même repoussé à décembre.

Ces changements ont déjà des effets perceptibles, comme le déplacement des poissons d’eau froide tels que la morue vers les pôles, et la remontée vers le nord d’espèces vivant en eaux plus chaudes.

Le bloom annuel des phytoplanctons, essentiels pour nourrir des millions d’organismes marins, est également plus court au printemps et moins productif.

Ironiquement, selon le rapport de la NOAA, c’est le réchauffement de l’eau qui a créé les conditions idéales pour le homard et en a provoqué la surabondance sur les marchés et la baisse des prix, ces dernières années.

Les changements climatiques sont une menace pour l’industrie de la pêche de trois états de la Nouvelle-Angleterre, dont la valeur a dépassé le milliard de dollars en 2012; une année au cours de laquelle les pêcheurs ont capturé plus de 550 millions de livres de poissons et crustacés.