Pierre-Luc Richard

Les CRÉ demandent plus de souplesse

Le Réseau des Conférences régionales des élus du Québec a présenté la semaine dernière son mémoire devant la Commission des finances publiques, dans le cadre des auditions sur le projet de loi 28.

Son adoption entraînera la dissolution des CRÉ et la liquidation de leurs avoirs.

Ainsi, les Conférences régionales des élus demandent au gouvernement de corriger le tir dans sa lutte au déficit avant que des dommages irréparables ne soient causés.

Représenté par Jean-Maurice Matte, le président de la CRÉ d’Abitibi-Témiscamingue, le réseau a soumis quatre grandes recommandations, dont celle d’adopter une approche plus souple :

De plus, les CRÉ demandent à Québec de s’assurer que le financement suive le transfert des responsabilités en matière de développement régional.

Elles veulent aussi puiser dans leur Fonds de développement régional 2014-2016 pour en assurer la transition.

M. Matte explique qu’on réclame aussi la reconnaissance de la capacité des nouvelles instances régionales à conclure des ententes spécifiques avec les différents ministères :

Les élus déplorent que Québec ait choisi de sacrifier 20 millions de dollars dans l’abolition des CRÉ et la perte de leur expertise.

Jean-Maurice Matte rappelle que de ces instances de développement régional ont un effet de levier qui permet de multiplier par cinq les sommes qu’elles ont investis.