Hélène Fauteux

Les travaux sur la boëtte alternative se poursuivent

Qualifiée d’encourageante, la deuxième phase de l’expérience sur l’utilisation d’une boëtte artificielle pour la pêche au homard n’a toutefois pas donné de résultats très clairs, le printemps dernier.

On se rappellera que la première phase, menée l’automne précédent, avait démontré que le homard était attiré par des appâts alternatifs, comme du maquereau broyé lié à du gypse, ou introduit dans un diffuseur.

Le problème, d’expliquer le biologiste Jean-François Laplante de Merinov, c’est qu’en situation de pêche commerciale, les appâts réguliers, de limande à queue jaune en particulier, exercent un attrait nettement supérieur:

Dans un contexte de raréfaction des approvisionnements locaux en boëtte fraîche, Merinov poursuivra quand même ses travaux, visant à concevoir des appâts à 100 pour cent composés de matières résiduelles et qui soient à la fois économiques, efficaces et ergonomiques pour les pêcheurs.

Il s’agira de travaux de moyen et long terme, de préciser Jean-François Laplante.

À court terme, le biologiste explique qu’on cherchera à optimiser les appâts classiques:

Les pêcheurs de homard des Îles consacrent actuellement une moyenne de 15 pour cent de leurs revenus à l’achat de boëtte.