Hélène Fauteux

On se débrouille sans radiologiste permanent

Le Centre de santé et de services sociaux des Îles n’a pas espoir de combler son poste de radiologiste avant deux ans, étant donnée la pénurie de ces professionnels au Québec.

Cette fonction stratégique au sein de l’établissement est vacante depuis le départ de la spécialiste Julie-Anne Falardeau, l’été dernier.

Entre temps, des radiologistes de Québec viennent aux Îles une semaine sur deux, pour suppléer à l’absence d’un professionnel permanent à hôpital de Cap-aux-Meules.

Le reste du temps, les images électroniques peuvent être lues à distance grâce à un nouvelle technologie de téléradiologie PACS, instaurée l’été dernier.

Malgré tout, la directrice des services professionnels et hospitaliers, Édith Grégoire, admet que le travail des technologues et agente administratives du service de radiologie des Îles s’en trouve compliqué:

Cela dit, Édith Grégoire affirme que tous les examens de radiologie urgents ou semi-urgents sont réalisés dans les délais prescrits.

Il y a toutefois une contrainte pour les échographies, une semaine sur deux, puisqu’elles doivent obligatoirement être faites par un spécialiste:

Pour ce qui est des rendez-vous pour les mammographies de dépistage du cancer du sein, ils respectent la norme des 30 jours ouvrables.

Mme Grégoire explique que si ces examens ne peuvent être lus sur place, ils le sont en moins de quatre jours grâce à une entente avec l’hôpital de Rivière-du-Loup:

En certains endroits, en Gaspésie, les femmes doivent attendre jusqu’à six mois pour un examen de dépistage en mammographie.

C’est le cas en Haute-Gaspésie et dans la Baie des Chaleurs.