Optimisme au Rendez-vous annuel de l’industrie de la pêche

L’industrie de la pêche des Îles profite d’une croissance économique soutenue sur les marchés mondiaux depuis 2016, selon GÎMXPORT.

Le conseiller stratégique Sony Cormier va jusqu’à qualifier de mirobolante la performance chinoise, de deux à trois fois supérieure à la moyenne occidentale.

Et, aux États-Unis, le taux de chômage n’est plus que de quatre pour cent, soit son seuil d’avant la crise de 2008 :

De plus, 2018 s’annonce sous le signe de la stabilité au chapitre du  taux de change et du prix du pétrole, qui avantagent tant les exportations que les coûts de production de l’industrie canadienne de la pêche.

Cependant, André-Pierre Rossignol, conseiller à l’exportation chez GÎMXPORT, prévient qu’elle doit s’adapter aux exigences de traçabilité et de certification des produits, de même qu’au resserrement des normes américaines en vertu des règles de protection des mammifères marins :

Selon les données préliminaires de Pêches et Océans Canada, l’industrie a généré des revenus record de plus de 100 millions de dollars dans l’archipel, en 2017.

Il s’agit d’une hausse des deux-tiers par rapport à 2016, surtout attribuable à la hausse des volumes et de la valeur des débarquements de crabe et de homard.