Annie Vigneau

Pas de chicane dans ma cabane

Les jeunes sont de plus en plus absents de l’espace public, notamment à Cap-aux-Meules.

C’est ce que constate le travailleur de rue, Mario Pichette, qui déplore également la chasse aux cabane clandestines, annoncée par les instances municipales.

Il convient que certains jeunes transgressent les lois, cependant, dit-il, c’est une erreur de tous les mettre dans le même panier.

Les inspecteurs municipaux ont le mandat de repérer les cabanes clandestines et de transmettre un avis d’infraction au propriétaire du terrain concerné.

La coordonnatrice aux communications de la Municipalité des Îles, Elena Haratsaris, rappelle que toute construction necessite un permis et que les cabane de jeunes sont probablement toutes en infraction :

Par ailleurs, la Sûreté du Québec est intervenue une fois, l’an dernier, dans une cabane sur le chemin des Huet, à l’Étang-du-Nord, alors que des plaintes avait été logées.

Le lieutenent Jocelyn Montembault explique que les policiers avaient alors constaté divers matériaux de construction volés :

Pour le travailleur de rue Mario Pichette, les cabanes clandestines ne riment pas toutes avec délinquance et constituent souvent le dernier refuge des jeunes qui ont besoin de se regrouper.

Il souligne que peu de place dans l’espace public est réservé aux jeunes et aux adolecents :

D’ailleurs, afin de répondre au besoin, Mario Pichette dit travailler à l’élaboration d’un projet en lien avec le développement du port de Cap-aux-Meules, avec des jeunes, des parents et d’autres intervenants du milieu.