Hélène Fauteux

Plainte à l’UPAC contre la RÉGÎM

Le processus d’octroi des contrats pour le transport collectif de la Gaspésie et des Îles fait l’objet d’une plainte auprès de l’UPAC, l’Unité permanente anti-corruption.

Le plaignant, qui préfère garder l’anonymat, croit qu’il n’est pas normal de conclure des ententes de plusieurs centaines de milliers de dollars sans processus d’appel d’offres.

Rejoint par CFIM, le directeur général de la Régie inter-municipale de transport de la Gaspésie et des Îles, Antoine Audet, répond que la Loi québécoise sur les transports permet les ententes de gré à gré pour les renouvellements de contrats :

Aux Îles, MA Poirier, tout comme cinq autres transporteurs gaspésiens, a vu son contrat de transport collectif renouvelé pour une période de cinq ans, le printemps dernier.

M. Audet précise qu’en retour de son entente de 143 mille dollars par année, le transporteur madelinot a dû renouveler sa flotte d’autobus :

Selon les informations de la RÉGIM, les deux autobus dédiés au transport collectif des Îles représentent un investissement d’une centaine de millier de dollars chacun.

D’une capacité de 24 passagers, les véhicules sont dotés d’un support à vélo.

Depuis son instauration en 2010, le service enregistre une progression annuelle moyenne de cinq pour cent de son achalandage.