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Le projet d’aire marine protégée ne fait pas l’unanimité

La Société pour la nature et les parcs, section Québec, dénonce le manque de transparence des deux paliers de gouvernement dans le dossier de l’aire marine protégée des Îles-de-la-Madeleine.
Sa chargée de projet, Danielle Giroux, déplore leur silence depuis la publication, il y a plus de deux ans, des différentes études portant sur les aspects écologiques, socio-économiques et culturels du projet.
Elle note aussi que Québec et Ottawa tardent à conclure une entente cadre qui paverait la voie à la création d’un réseau de protection de 10 pour cent des milieux marins d’ici 2020; un engagement international, souligne Mme Giroux :
Pour sa part, le professeur Jean-Claude Brêthes de l’UQAR, titulaire de la chaire UNESCO en analyse intégrée des systèmes marins, croit que le projet d’AMP des Îles est plus complexe à mettre en place à cause de l’intensité des activités de pêche et de chasse aux phoques.
D’ailleurs, à ce propos, le directeur de l’Association des chasseurs de phoque intra-Québec, Gil Thériault va plus loin; il dit que jamais les pêcheurs madelinots n’accepteront le projet d’aire marine protégée, pas plus que celui de réserve mondiale de la biosphère, tant qu’ils n’auront pas accès à la réserve écologique de l’île Brion pour chasser le phoque gris :
Selon le ministre fédéral Dominic LeBlanc, Québec et Ottawa doivent tenir des discussions avec l’industrie de la pêche au cours des prochains mois, pour faire cheminer le dossier d’AMP des Îles.

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