Hélène Fauteux

TAMASU déçue mais loin d’être abattue

Le président de TAMASU, Bernard Guimont, admet qu’il est déçu de la levée de l’injonction, exemptant les plaignants de l’application de l’embargo européen sur les produits du phoque.

Il ajoute du même souffle que c’est une bataille de perdue et non la guerre.

D’ailleurs, la coalition des 12 plaignants est à analyser ses recours pour obtenir une nouvelle exemption, le temps que le litige soit entendu sur le fond par la Cour générale de l’Union européenne.

M. Guimont précise aussi que TAMASU a développé, ces deux dernières années, un plan B.

Il explique que l’embargo européen ne l’empêche pas d’y faire transiter ses matières brutes ou transformées, pour les diriger vers ses marchés traditionnels de Russie et de Chine.

Et, tandis que l’entreprise de Cap-aux-Meules faisait tanner ses peaux en Allemagne, depuis sept ans, M. Guimont explique qu’il n’aura qu’à en transférer les opérations en Ukraine:

Bernard Guimont note que le marché de la fourrure atteint actuellement des prix records; ceux du vison et du renard ayant plus que doublé depuis l’an dernier.

Pour sa part, le Canadian Seal Marketing Group, regroupant TAMASU et les terres-neuviennes Rieber Carino et Nutan Furs, a procédé au lancement, le mois dernier, en Chine, de sa collection de souliers et d’accessoires en cuir et fourrure de loup-marin, créée par la designer danoise Bente Houmann Andersen:

Précisons que les collections du Canadian Seal Marketing Group peuvent être vues sur le site Internet sealfur point com.