Total Océan attend le feu vert environnemental

D’un commun accord, Total Océan et son directeur général, Claude Thériault, ont mis fin au contrat qui les liait.
L’entreprise spécialisée dans la production d’une huile riche en Omégas trois tirée de la graisse de phoques gris, est en attente d’une importante subvention de la part du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec pour démarrer ses activités.
Or, son vice-président, François Gaulin, explique que dans l’intervalle elle veut limiter ses dépenses au strict minimum :
En fait, Total Océan doit d’abord obtenir le feu vert du ministère du Développement durable, de l’Environnent et de la Lutte aux changements climatiques, avant le décaissement du MAPAQ.
Le problème, selon M. Gaulin, c’est que le ministère accorde pour l’instant la priorité à la mise aux normes des infrastructures municipales d’eau potable et d’eaux usées :
Le projet de valorisation industrielle du phoque gris, évalué à trois millions et demi de dollars, sera créateur d’une vingtaine d’emplois directs.
L’instigateur de Total Océan, Claude Thériault, en demeure un des actionnaires privilégiés.