Hélène Fauteux

Une fermeture qui préoccupe moins ici qu’en Gaspésie

La fermeture de la station radio de la Garde-côtière à Rivière-aux-Renards, lundi, créée une onde de choc en Gaspésie.

Le pêcheur Réginald Cotton croit que la centralisation des communications aux Escoumins, sur la Haute-Côte-Nord risque de mener à des catastrophes.

Beaucoup moins préoccupé, son collègue madelinot, Marcel Cormier, capitaine du Cap Adèle et président de la Fédération des pêcheurs semi-hauturiers du Québec, compare l’inquiétude gaspésienne à celle qui prévalait aux Îles lors de la fermeture de la radio maritime de Cap-aux-Meules, le premier avril 1998 :

Pour sa part, le député néo-démocrate de la région, Philip Toone, affirme que la centralisation des communications d’urgence de la Garde-côtière aux Escoumins menace la sécurité des navigateurs et des pêcheurs.

À son avis, les appels provenant des bateaux les plus près de la station seront priorisés au détriment de ceux qui en seront plus éloignés :

Le député Toone promet que le NPD, s’il est porté au pouvoir en octobre, rouvrira toutes les stations radios de la Garde-côtière fermées par le gouvernement Harper, en autant que leurs équipements ne soient pas démantelés d’ici là.