Hélène Fauteux

Vie dans un océan en changement

L’UQAR-ISMER est à la recherche de financement pour poursuivre sa contribution au Recensement mondial de la vie marine.

Ce vaste programme de recherche en biologie marine, initié au cours des années 2000, était financé par différentes fondations américaines pour une période de 10 ans.

L’équipe de Philippe Archambault, qui est professeur chercheur à l’Institut des sciences de la mer rattaché à l’Université du Québec à Rimouski, rappelle que plus de 16 mille des 400 mille espèces répertoriées à ce jour, l’ont été au Canada :

À ce propos, M. Archambault note que le Japon lui-même vient de s’engager dans la phase deux du Recensement mondial de la vie marine, à coup d’un million de dollars par année sur 10 ans.

En y participant également, l’UQAR-ISMER pourrait tout à la fois alimenter le nouveau réseau d’études socio-écologiques Notre Golfe, dit-il.

Le professeur en océanographie biologique précise que le nouveau programme international s’intitule La vie dans un océan en changement :

Dans la même veine, Philippe Archambault rappelle que l’UQAR-ISMER sera l’hôte de la quatrième Conférence internationale sur la biodiversité marine qui se tiendra en mai 2018 au Palais des congrès de Montréal.

L’événement, qui rassemble plus de mille 200 spécialistes des quatre coins du monde, est devenu un incontournable, dit-il, pour le partage des connaissances et l’établissement de politiques de conservation des océans.