Investissements chez PGS Noël
L’entreprise PGS Noël, spécialisée dans l’élevage de la mye depuis 13 ans, bénéficie d’une aide de 44 mille dollars de la part du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
C’est pour soutenir son plan de développement en phase pré-commerciale; un plan de 210 mille dollars sur trois ans.
La Société de développement de l’industrie maricole y contribue également au niveau technique, avec un investissement de 50 mille dollars.
En fait, l’entreprise aquacole de Fatima vise à augmenter ses ventes de myes de 25 pour cent par année, d’ici 2013.
Marc-Édouard Nadeau, conseiller et actionnaire de PGS Noël, explique qu’elle doit faire passer ses ventes annuelles d’une moyenne de 16 mille livres, à un volume d’au moins 60 mille livres pour atteindre la rentabilité.
Pour se faire, elle est à expérimenter une nouvelle récolteuse-trieuse, mise au point par la SODIM, permettant de récolter jusqu’à deux mille 500 livres de myes par jour, à des fins d’ensemencement:
Pour atteindre son seuil de profitabilité, PGS Noël devra récolter jusqu’à 100 mille livres de myes par année, de préciser M. Nadeau.Cela implique de faire passer son taux annuel d’ensemencement d’une moyenne d’un million et demi d’individus, à cinq millions d’ici 2013:
Alors que PGS Noël anticipe la récolte d’une trentaine de milliers de livres de myes, cette année, la demande du marché local plafonne à 20 mille livres, selon Marc-Édouard Nadeau.Or, la demande du marché extérieur est très forte, assure-t-il.
L’offre en produit frais de qualité sera facilitée par le développement d’un nouveau procédé d’emballage sous atmosphère modifiée, de souligner M. Nadeau; un procédé actuellement en développement à la SODIM, en collaboration avec Halieutec, le centre de transfert technologique de l’École des pêches de Grande-Rivière.