Hélène Fauteux

Les pharmaciens du CSSS des Îles sont inquiets

Le salaire des deux pharmaciens de l’hôpital des Îles serait réduit de 41 pour cent, advenant l’adoption des mesures annoncées par le gouvernement Couillard en quête du déficit zéro.

L’abolition de la prime de rétention et de maintien à l’emploi, dont ils bénéficient depuis 2012, compte à elle seule pour 30 pour cent de leur salaire.

Le chef du département de pharmacie du Centre de santé et de services sociaux, Reynald Tremblay, dit que c’est d’ailleurs cet avantage qui l’a attiré dans l’archipel en septembre dernier :

En fait, l’hôpital des Îles a trois postes de pharmaciens à son plan d’effectifs.

Or, avant que M. Tremblay ne vienne s’établir dans l’archipel, c’est sa collègue Isabelle Daigneault qui montait la garde seule depuis plus de 10 ans, avec le soutien de pharmaciens-visiteurs.

Le chef de département souligne que l’instauration de la prime de rétention et de maintien en emploi permet de mieux concurrencer le secteur privé:

Reynald Tremblay qualifie également d’illogique la volonté du gouvernement Couillard de réduire de 10 pour cent les heures de travail des pharmaciens d’établissement qui oeuvrent déjà en condition de pénurie.

Sa fédération calcule que cette mesure équivaudrait à l’abolition de 100 postes dans les pharmacies du réseau de la santé.