Pour un équilibre de la représentativité électorale
La révision de la carte électorale, actuellement soumise à l’étude d’une commission parlementaire, doit permettre un équilibre de la représentativité des électeurs urbains et régionaux.
C’est, selon le député de Gaspé, Georges Mamelonet, ce qui se dégage des interventions des partis intéressés, devant cette commission.
Il semble donc se dégager un consensus contre la proposition du directeur-général des élections, visant à retirer trois comtés dans l’Est du Québec, pour en créer trois de plus dans la région de Montréal, où est concentrée la moitié de la population québécoise:
Le projet de loi 92, déposé au printemps par les Libéraux de Jean Charest, visait le statu-quo des comtés dans l’Est du Québec, où le territoire est très étendu, et la création de trois nouveaux comtés dans la région de Montréal à forte densité de population.Ainsi, bien que ce projet de loi soit mort au feuilleton, parce que les partis d’opposition ont refusé de l’analyser, le député de Gaspé constate que son essence alimente actuellement les plaidoiries contre la proposition du DGE, présentée mardi:
La carte électorale actuelle n’a pas été modifiée depuis huit ans; soit depuis les trois dernières élections générales.Elle doit normalement, en vertu de la Loi électorale, être revue après deux scrutins généraux.
