Réseau de suivi de l’eau
Le ministère de l’Environnement du Québec investit 200 mille dollars sur deux ans pour la mise en place d’un réseau de suivi des nappes d’eau de l’archipel.
En fait, le gouvernement du Québec est à déployer un réseau de suivi des nappes phréatiques à la grandeur de la province, afin d’aider à la gestion durable de cette ressource renouvelable dans un contexte de changements climatiques.
C’est plus particulièrement pour mesurer l’impact éventuel de ces changements climatiques sur le niveau des nappes phréatiques et sur la position de l’interface eau douce/eau salée qu’un réseau de suivi est planifié pour les Îles.
Or, bien que la contamination de l’eau douce par l’eau salée soit le principal risque dans l’archipel, le ministère de l’Environnement, du Développement durable et des Parcs, n’a actuellement pas d’inquiétude particulière.
C’est ce qu’affirme son directeur des politiques de l’eau, Normand Bouliane:
C’est l’ingénieur Michel Chouteau, professeur à l’École polytechnique de Montréal, qui a le mandat de mettre sur pied le réseau de suivi des Îles.Depuis un an, déjà, il est à développer une méthode innovatrice constituée d’outils de géophysique pour mesurer la qualité de l’eau par sa conductivité:
La direction des politiques de l’eau du ministère de l’Environnement attend pour le mois de septembre prochain, le rapport final du professeur Chouteau.Normand Bouliane planifie ensuite pour 2012, le début de l’implantation de ses recommandations, pour le suivi des réserves d’eau potable des Îles.
