Hélène Fauteux

Le jeu en vaut-il la chandelle?

La Municipalité des Îles tiendra des séances d’information, lundi prochain, sur le projet communautaire de production d’énergie éolienne.

On se rappellera que Grosse-Île s’est récemment retirée de la Régie de l’énergie de la Gaspésie et des Îles, parce qu’elle s’en dit trop peu informée.

Si sa proposition soumise dans le cadre de l’appel d’offre communautaire d’Hydro-Québec est retenue, la Régie investira 40 millions de dollars dans trois parcs éoliens, soit le tiers des coûts du projet.

 

Or, l’engagement de la Municipalité des Îles à cautionner l’emprunt de 40 millions, au pro-rata de sa richesse foncière, sème l’inquiétude.

C’est, du moins, ce qui ressort de la période de question de sa dernière réunion régulière.

Résidente de Havre-aux-Maisons, Hélène Chevrier, note que la garantie financière des Madelinots représente 17 pour cent des coûts du projet, soit sept virgule trois millions de dollars:

Le maire Joël Arseneau, qui est aussi président de la Régie de l’énergie, se fait rassurant.

Comme les producteurs éoliens déjà établis en Gaspésie sont associés au projet, il affirme que les risques d’un échec sont pour ainsi dire nuls.

Or, advenant le scénario catastrophe d’un échec, M. Arseneau calcule que la charge fiscale sur le compte de taxe des Madelinots se limiterait à 50 dollars par année, pendant 20 ans:

C’est en décembre, qu’on saura si Hydro-Québec retient la proposition de parcs éoliens communautaires de la Régie régionale de l’Énergie.

Et, si le projet va de l’avant, la Municipalité des Îles en retirera des revenus annuels de 370 mille dollars à compter de 2013.