Hélène Fauteux

Nouvelle stratégie de commercialisation du homard

L’industrie du homard doit changer ses façons de penser et de faire si elle veut augmenter la valeur de son produit; bref, le statu-quo n’est pas une solution.

C’est ce qui ressort de l’étude de la firme Gardner Pinfold de Halifax, pour le compte du Conseil canadien du homard.

Elle propose un plan de trois ans pour améliorer tant la qualité marchande du homard que sa commercialisation.

La stratégie doit, à la base, reposer sur un mécanisme transparent de fixation du prix qui reflète son caractère prestigieux.

L’industrie doit aussi définir des indicateurs de qualité vérifiables et adopter un mode de gestion de l’offre, d’expliquer Geoff Irvine, directeur-exécutif du Conseil canadien du homard:

La gestion de l’offre impliquerait une réduction du nombre de casiers de pêche en mer en début de saison, et un ajustement à la hausse par la suite, de sorte à maintenir un équilibre entre les débarquements et la demande des marchés, de préciser M. Irvine.

La stratégie de commercialisation doit aussi cibler la clientèle prête à payer davantage pour un produit de qualité, qu’elle se trouve en Amérique du Nord, en Europe ou en Asie.

Le vice-président du Conseil canadien du homard, Léonard Leblanc, note que l’industrie doit se doter de règles de coopération disciplinée et de concurrence intelligente:

Le Conseil canadien du homard a formé deux groupes de travail pour décider des suites à donner à la stratégie Gardner Pinfold; le premier sur la mise en marché du produit vivant et le second sur sa transformation.

Des discussions et consultations élargies sont également prévues.