Une stratégie difficile à appliquer
La stratégie pour augmenter la valeur du homard canadien sur les marchés, proposée par la firme Gardner Pinfold indique la bonne voie à suivre, selon l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles.
Cette stratégie élaborée pour le Conseil canadien du homard sera toutefois difficilement applicable, selon les commentaires recueillis.
C’est que la gestion de l’offre du homard, pour maintenir un équilibre avec la demande du marché, implique des ententes commerciales internationales, d’analyser le directeur-général de l’APPIM, Léonard Poirier.
Ainsi, il ne suffit pas de conclure des ententes entre les différentes zones de pêche du Canada atlantique, comme le suggère Gardner Pinfold.
Il faut aussi négocier avec les États-Unis, leur principal pays concurrent :
Quant à la proposition de gérer l’offre à quai par une réduction du nombre de casiers en mer en début de saison, c’est une mesure difficilement applicable, de l’avis du président de l’APPIM, Mario Déraspe.Il doute qu’il soit possible d’établir une concertation efficace avec les milliers de pêcheurs du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, en particulier :
De son côté, l’Association québécoise de l’industrie de la pêche n’a pas encore pris connaissance du rapport de la firme Gardner Pinfold.Bien que son directeur-général détienne un siège au sein du Conseil canadien du homard, depuis sa fondation l’an dernier, Jean-Paul Gagné explique qu’il n’a pas encore eu le temps de se présenter aux réunions, à Halifax.
