Inquiétudes non fondées, selon la CRÉ
Les démarches de Cap sur Mer pour l’embauche de travailleurs immigrants, ne passent pas comme du beurre dans la poêle, selon le commentaire reçu du Centre local d’emploi.
Comme toute explication, on se limite à dire qu’on a reçu plusieurs appels de personnes inquiètes.
Pourtant, la venue, aux Îles, d’ouvriers étrangers pour combler les besoins en main-d’oeuvre non-qualifiée risque-t-elle de niveler par le bas le marché de l’emploi?
La réponse est Non, selon Josée Kaltenback, conseillère en immigration à la Conférence régionale des élus.
Elle explique que les employeurs québécois sont tenus d’être équitables envers tous leurs employés, qu’ils soient immigrants ou pas:
En général, les travailleurs immigrants non-qualifiés ont un statut temporaire au Québec, parce que ce ne sont pas des immigrants reçus.Le défi, de souligner Mme Kaltenback, c’est de favoriser leur intégration dans les collectivités qui les accueillent.
Pour Jonathan Lapierre, conseiller du village de Grande-Entrée où sont attendus une quinzaine de ces ouvriers étrangers ce printemps, cela va de soi:
Également confrontée à un problème de recrutement, l’entreprise Fruits de Mer Madeleine n’exclut pas de faire appel, elle aussi, à des ouvriers étrangers.Ses besoins ne sont toutefois pas encore été chiffrés.
Pour la Boucherie Côte à Côte, la diversification de la main-d’oeuvre est déjà une réalité.
Un de ses employés d’origine cubaine, José Luis Rodrigues, est actuellement en formation spécialisée.
