Pour limiter l’intégration des élèves en difficulté
La Fédération des syndicats de l’enseignement affiliée à la CSQ presse le gouvernement Charest de conclure une entente sur l’intégration des élèves en difficulté.
Elle demande la nomination d’un conciliateur pour faire avancer les discussions qui piétinent au comité paritaire de négociation, mis sur pied suite à une entente de principe conclue il y a plus de huit mois.
En fait, les enseignants du Québec réclament pour la rentrée 2011-2012 la mise en oeuvre de balises sur l’intégration des élèves en difficulté.
Ils veulent qu’on limite à 10 pour cent le nombre d’élèves par classe qui présentent un trouble de comportement.
La présidente du Syndicat des enseignants de l’Est du Québec, Geneviève Roussy, explique que pour se faire, le gouvernement doit mettre en place un processus d’identification systématique de ces troubles comportementaux:
Selon Mme Roussy, les élèves en difficulté d’apprentissage ou avec un trouble de comportement comptent actuellement pour le tiers, parfois même pour la moitié, de la composition des classes de niveau primaire et secondaire.En ce qui concerne les enfants qui ont des troubles graves d’adaptation et d’apprentissage, les enseignants sont d’avis qu’on ne devrait pas en compter plus d’un par classe:
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Le gouvernement du Québec alloue actuellement un budget de 20 millions de dollars par année, pour favoriser l’intégration tant des élèves handicapés, qu’en difficulté d’apprentissage ou d’adaptation dans les classes régulières.
La présidente du STEEQ croit qu’il faudrait tripler ce montant, uniquement pour dépister et mettre en place des services adéquats pour les seuls jeunes qui ont des troubles de comportement.
