Hélène Fauteux

Une aide qui tarde à être annoncée

Si le gouvernement du Québec tarde tant à appuyer la reconstruction de l’usine de pêche de Grande-Entrée c’est parce que le projet comporte des demandes de financement hors-norme.

C’est ce qu’admet le député des Îles à l’Assemblée nationale, Germain Chevarie.

L’Association québécoise de l’industrie de la pêche a elle-même transmis une résolution, au ministère des pêcheries, lui demandant de ne plus consentir d’aide hors-norme.

M. Chevarie:

Le plan d’affaires de Cap sur Mer comporte des investissements d’environ six millions de dollars, pour reconstruire l’usine rasée par les flammes à Grande-Entrée, en 2007, et agrandir la cuisine industrielle de ses installations de Gros Cap.

Parallèlement, Cap sur Mer est en attente du renouvellement de la garantie gouvernementale sur sa marge de crédit de plus de quatre millions de dollars.

Il en va de sa capacité à opérer ce printemps:

Cap sur Mer a traité trois millions de livres de crabe, et cinq millions de livres de homard, au cours de sa saison d’opération 2010-2011.

À cela s’ajoute un volume de six mille tonnes pour les autres espèces confondues: poissons de fond et mollusques.