Autobus Les Sillons victime d’iniquité
La rigidité du programme provincial de soutien au transport en commun pose problème, dans l’archipel.
Normalement, Transport Québec absorbe jusqu’aux deux-tiers du déficit d’opération d’un nouveau service, pendant les trois premières années de démarrage.
Or, dans le cas du service d’autocar inter-urbain, offert par Autobus Les Sillons entre les Îles et Québec depuis un an, le ministère ne calcule pas la part du déficit encouru sur les routes de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick; ce que dénonce le maire Joël Arseneau:
Le parcours des provinces voisines compte pour 70 pour cent du trajet entre les Îles et Québec, de préciser Nicolas Cormier, propriétaire d’Autobus les Sillons: Cela dit, ce n’est pas sur les subventions, mais bien sur une hausse d’achalandage, que Nicolas Cormier dit miser pour rentabiliser son service d’autocar inter-urbain.À son avis, les Madelinots qui préfèrent l’autobus à l’avion devraient bénéficier de la même déduction de 30 pour cent offerte par Transport Québec sur le coût des billets des compagnies aériennes.
M. Cormier croit aussi que la clientèle de l’hôpital, qui doit être transférée à l’extérieur de la région pour des examens ou des traitement médicaux, doit avoir son mot à dire sur le moyen de transport de son choix.
