Le gouvernement à ses exigences
Ce n’est pas par charité que Québec appuierait la relance de l’usine de Cap-sur-Mer.
C’est ce qu’a déclaré le ministre québécois du développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Clément Gignac, au sortir d’une rencontre avec les dirigeants de Cap-sur-Mer.
Le ministre veut un projet viable.
Le projet de relance de Cap-sur-Mer coûterait au minimum 5 millions de dollars, ce qui incluerait une reconstruction de l’usine de Grande-Entrée et la modernisation des équipement l’entreprise.
Clément Gignac indique qu’il y a quelques scénario d’envisagés.
Mais le ministre exige certaines choses, soit un projet mobilisateur dans le milieu, l’implication des partenaires de Cap-sur-Mer comme le fonds de solidarité ainsi que des profits :
Le ministre Gignac précise qu’une proposition gouvernementale sera faite aux dirigeants de Cap-sur-Mer, d’ici la fin de la semaine.
Si les conditions sont réunies, le Conseil des ministres pourrait se prononcer dans quelques semaines, ajoute-t-il :
Assistant à la session de travail, le député des Îles, Germain Chevarie, a ajouté que la relance de l’entreprise et celui de l’eau potable dans le village de Grande-Entrée n’allait pas l’un sans l’autre.
D’ailleurs dit-il, plusieurs ministères sont impliqués dans le dossier.
Il affirme que celui de Cap-sur-Mer entame un dernier droit, avant un aboutissement prochain.
