Le service ambulancier ne respecte pas la loi
Les services pré-hospitaliers d’urgence pour les localités de Grande-Entrée et de Old Harry ne respectent pas les délais prescrits par la Loi sur la protection de la santé publique.
C’est ce qui ressort d’un rapport d’experts du ministère de la Santé et des services sociaux, qui recommandent l’instauration d’horaires à l’heure, sur une des deux ambulances des Îles pour réduire le temps de réponse dans l’Est.
Ce temps de réponse dépasse actuellement la norme maximale des 30 minutes, établie pour augmenter les chances de survie en traumatologie.
Le problème, de dénoncer Jonathan Lapierre, conseiller municipal de Grande-Entrée, c’est que le sous-ministre Jacques Cotton répond qu’il n’a pas l’argent nécessaire à un tel redéploiement, estimé à 250 mille dollars par année:
Pour le sous-ministre Cotton, l’amélioration des services pré-hospitaliers d’urgence dans l’extrémité est du territoire passe par la création d’une équipe de premiers répondants à Grande-Entrée, à laquelle serait intégrée l’infirmière du point de service du CLSC.Les experts du ministère de la Santé constatent que le temps de réponse des premiers répondants de Grosse-Île n’y est pas optimal parce qu’il est supérieur à huit minutes, de noter Jonathan Lapierre:
De son côté, l’Agence régionale de santé n’a pas encore officiellement fait connaître son plan de match pour donner suite au rapport des experts, de souligner le conseiller municipal de Grande-Entrée.Jonathan Lapierre estime qu’une intervention politique sera nécessaire pour surmonter l’opposition du sous-ministre Cotton à leur principale recommandation, pour réduire le temps de réponse des ambulanciers.
