La radio communautaire: une voix sociale solidaire
Le Forum international de l’économie sociale et solidaire a donné lieu, hier, à la Journée de la radio communautaire, réunissant des participants d’Amérique du sud, d’Asie, d’Afrique et d’Europe, entre autre.
Avec les acteurs de la radio communautaire du Québec, les échanges ont porté sur la pérennisation de leurs organisations en lien avec les politiques publiques.
Il faut savoir que l’AMARC, l’Association mondiale des radios communautaires, compte un réseau de quatre mille membres dans plus de 130 pays, sur tous les continents.
En développement depuis 40 ans, c’est un réseau qui se porte bien, d’affirmer son secrétaire général, Marcelo Solervicens, comme outil de démocratie et de liberté d’expression.
Il souligne l’approbation récente d’une première radio communautaire en Malaisie et en Tunisie:
Le problème, c’est qu’en certains endroits, comme au Chili, les radios communautaires sont persécutées, voire même bâillonnées, au point où on leur interdit de parler de politique.Elle-même d’origine chilienne, la présidente de l’AMARC, Maria Pia Matta, encourage le Québec à promouvoir de par le monde son modèle unique de soutien aux radios communautaires:
Présente à l’événement, la ministre de la Culture et des Communications, Christine Saint-Pierre, a d’ailleurs promis une bonification de son programme de soutien aux radios communautaires de la province, au terme de son exercice de consultation sur les suites à donner au rapport Payette sur l’information au Québec: La journée de réflexion sur les radios communautaires a aussi permis de débattre d’une déclaration sur leur rôle dans l’économie sociale et leur besoin d’une reconnaissance par l’Organisation des Nations Unies.
