Le financement solidaire: une question de base
Les programmes de financement des banques de développement international sont mal ajustées à la petitesse de l’économie sociale.
C’est ce qui ressort d’une discussion entre une demi-douzaine de représentants des deux groupes d’intérêt, hier matin au FIESS.
Selon Gemma Sacristan, analyste financier senior à la Banque interaméricaine de Développement, c’est en partie dû à la mentalité de marché visant un retour sur l’investissement, et à l’absence d’outils pour en mesurer l’impact social et environnemental:
Pour se donner une force de négociation avec les banques, afin d’obtenir les mécanismes de soutien correspondant à leurs besoins, les entreprises d’économie sociale doivent se regrouper en réseau, de suggérer Justin Murara, de la Banque Africaine de Développement: Cela dit, le Québec est bien pourvu en outils financiers pour soutenir le démarrage d’entreprises d’économie sociale, d’analyser Richard Gravel, directeur-général du Collectif des entreprises d’insertion.Il n’en demeure pas moins que le panier de service peut encore être amélioré, dit-il, pour soutenir leur croissance:
M. Gravel souligne qu’un investissement gouvernemental de 30 millions, dans les entreprises d’insertion du Québec, génère un retour de 50 millions en cinq ans.