Le message du FIESS porté au G20
Les participants au Forum international de l’économie sociale et solidaire ont ovationné une représentante des Indignés qui occupent le Square Victoria à la Bourse de Montréal, venue les remercier de leur appui.
Nous menons le même combat, a-t-elle lancé, au terme de la plénière de clôture de l’événement, hier.
Le FIESS a rassemblé plus de mille 500 personnes engagées, dans 67 pays sur les cinq continents, à développer une économie plus humaine et démocratique.
L’événement a permis d’établir un dialogue entre des gens passionnés qui, malgré leurs disparités, parlent le même langage pour une économie fondée sur les besoins et le bien-être des collectivités.
Il s’en dégage que pour grandir, cette économie sociale et solidaire doit être reconnue et appuyée par les élus et les organisations internationales.
Le ministre québécois des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, Laurent Lessard, dit avoir compris le message:
Selon Alain Coheur, président de Social Economy Europe, les entreprises d’économie sociale doivent également se réseauter et devenir un interlocuteur auprès des pouvoirs publics au même titre que les syndicats.Il propose au FIESS de porter son message au prochain sommet du G20, à Cannes, au début novembre:
Coheur va jusqu’à soumettre l’idée révolutionnaire de la création d’une banque sociale mondiale.Ce qui fait dire à John Anderson, directeur à l’Association des coopératives du Canada, qu’il faut savoir rêver d’un monde meilleur:
Si vos rêves ne vous font pas peur c’est qu’ils ne sont pas assez grands, dit-il, en citant l’adresse d’Ellen Johnson, présidente du Libéria et co-récipiendaire du prix Nobel de la paix 2011, aux étudiants de Harvard.