Hélène Fauteux

Une étude qualifiée de biaisée

L’Association des chasseurs de phoque des Îles se porte en faux contre une récente étude sur les effets des changements climatiques sur les phoques du Groënland.

Il s’agit d’une étude publiée le 4 janvier et réalisée conjointement par l’Université Duke, de la Caroline du Nord aux États-Unis, et le groupe abolitionniste International Fund for Animal Welfare.

Pour Gil Thériault, coordonnateur de l’Association, il s’agit d’une étude biaisée, du simple fait qu’elle porte la signature d’IFAW:

Selon cette étude, l’étendue des glaces de l’Atlantique nord a régressé en moyenne de six pour cent par décennie, depuis 1979, date du début des images statistiques par satellite.

Elle établit une corrélation entre le haut taux de phoques nouveaux-nés morts échoués sur les rives du Golfe Saint-Laurent et les années de faible banquise.

Les chercheurs de l’Université Duke et de IFAW émettent l’hypothèse que les phoques du Groënland pourraient, à long terme, s’adapter en recherchant des habitats plus stables, plus au nord.