Vers une traçabilité généralisée
Agriculture Canada annonçait récemment une contribution de plus de 800 mille dollars pour mettre en place un système de traçabilité des poissons et fruits de mer.
Développement Économique Canada et les provinces participent à l’initiative, dont les composantes de bases sont élaborées par le Conseil canadien du homard, le Conseil canadien des pêches et l’Alliance de l’industrie canadienne de l’aquiculture.
La mise en place d’un tel système de traçabilité des produits de la mer d’est en ouest découle d’une priorité du Conseil canadien des ministres des pêches et de l’aquiculture annoncée en 2009.
Le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec y contribue pour cinq mille dollars, de préciser Rabia Sow, conseillère en politiques et programmes:
Le Conseil canadien du homard se donne un an pour élaborer un système de traçabilité applicable à l’ensemble de l’industrie, de la mer à l’assiette, au coût de 175 mille dollars.Son directeur-exécutif, Geoff Irvine, précise qu’il s’agira d’un procédé de suivi électronique tant pour les produits transformés que vivants:
Le directeur-général de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche, Jean-Paul Gagné, appuie l’initiative.Il note toutefois que les sommes investies dans le développement du système de suivi électronique ne sont pas comparables à ce qu’il en coûtera à ses membres pour le mettre en place:
M. Gagné dresse un parallèle avec l’écolabellisation MSC de la crevette nordique du Québec.Celle-ci a coûté 300 mille dollars aux industriels québécois et du Nouveau-Brunswick.
