Hélène Fauteux

L’APPIM reste sur sa faim

L’Association des pêcheurs propriétaires des Îles continue de réclamer une enquête ministérielle sur les différents maillons de la chaîne de distribution du homard.

À son avis, la récente étude produite par le MAPAQ sur l’offre et la demande du marché, n’explique pas pourquoi les prix versés à quai dans l’archipel ne soient pas, toutes proportions gardées, au diapason avec les retombées globales de l’industrie québécoise, au deuxième rang après celle de la Nouvelle-Écosse.

Le directeur-exécutif de l’APPIM, Léonard Poirier, explique que sans leur plan conjoint, les pêcheurs madelinots recevraient le même prix que leurs confrères terre-neuviens :

Léonard Poirier dit miser sur l’engagement du premier ministre Couillard à instaurer un régime de déclaration obligatoire des volumes de homard importés du Maine et des provinces Maritimes, et mis en marché vivants au Québec.

Il fait valoir que ce n’est que de cette façon qu’on pourra identifier l’ampleur de la concurrence qui en découle, afin d’y trouver des solutions :

M. Poirier conclut que l’étude du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec dresse un portrait macro-économique de l’évolution du prix du homard.

Pour satisfaire la demande de l’APPIM, et comprendre ce qui se passe entre la mer et l’assiette, il faudrait la ramener au plan micro-économique.