Le livre de bord, un précieux outil pour la science
De façon générale, les pêcheurs de homard des Îles remplissent bien leur livre de bord, à majorité papier, selon Pêches et Océans Canada.
Le ministère constate toutefois une progression de l’utilisation de la version électronique au fil des jours.
Le directeur général de l’Institut Maurice Lamontagne, Yves de Lafontaine, souligne que les informations transmises par les homardiers sont une mine d’or pour les scientifiques :
Cela dit, bien qu’il comprenne que la consignation des données du livre de bord alourdisse la tâche des pêcheurs, le chef des sciences de l’IML rejette l’idée qu’elle compense les coupes budgétaires qui affectent le MPO : La tenue des livres de bord, imposée par la direction de la gestion du ministère fédéral des pêches, augmente le degré de précision des évaluations scientifiques de la ressource, d’affirmer Yves de Lafontaine.Les données des pêcheurs de toutes les flottilles du Canada atlantique dont la pêcherie est écocertifiée, sont également exigées par le Marine Stewardship Council comme preuve que les mesures de gestion qui les encadrent sont durables.