Hélène Fauteux

Préservera-t-on les identifiants du homard?

L’Office des pêcheurs de homard des Îles espère que le programme d’identification de l’écocertification et de la traçabilité des captures ne tombera pas à l’eau.

En vertu d’une décision arbitrale de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, rendue à la mi-juin, la contribution de l’industrie à l’achat des identifiants aux sceaux du Marine Stewardship Council et d’Aliments du Québec est désormais volontaire.

Le porte-parole de l’Office, Léonard Poirier, souligne que les pêcheurs de homard de l’Île-du-Prince-Édouard cotiseront eux-mêmes l’équivalent d’un sou la livre, à compter de l’an prochain, pour améliorer la mise en marché de leur produit :

Pour sa part, l’Association québécoise de l’industrie de la pêche convient qu’il faut miser sur les identifiants du homard des Îles pour permettre aux consommateurs de distinguer le produit dans les commerces de détail.

Or, l’implication des chaînes d’alimentation est essentielle pour assurer un encadrement de la mesure en magasin, de faire valoir son directeur général, Jean-Paul Gagné :

De plus, M. Gagné souligne que le programme des identifiants du homard des Îles doit coûter le moins cher possible.

Cette année, la contribution de l’industrie s’élevait à deux sous et demi par livre de homard vivant vendu sur le marché québécois.