L’ISMER a récupéré ses bouées
Les trois bouées dérivantes mises à l’eau sur le site Old Harry le 22 octobre, se sont toutes échouées dans l’archipel, depuis dimanche, du côté de Grosse-Île.
Ces bouées munies de GPS, tout comme trois autres larguées l’été dernier, visent à documenter, sur une base préliminaire, la dérive et la dispersion d’une éventuelle marée noire dans le Golfe Saint-Laurent.
L’océanographe physicien Dany Dumont, de l’Institut des sciences de la mer, note que les bouées échouées aux Îles ont été emportées dans un mouvement de rotation à l’approche de l’archipel :
Tout comme les prévisions météorologiques, M. Dumont dit que la trajectoire à long terme d’une marée noire serait non seulement très variable, mais aussi imprévisible.Les travaux de l’ISMER devraient toutefois permettre de guider d’éventuels travaux de récupération d’une nappe de pétrole sur des périodes de six à 12 heures :
L’ISMER est en attente d’un financement de 350 mille dollars pour poursuivre ses travaux à grande échelle l’été prochain, avec la mise à l’eau de plus d’une trentaine de bouées dérivantes.La mission multidisciplinaire permettra également d’analyser les courants et la turbulence de la colonne d’eau, afin de vérifier la possibilité qu’une nappe de pétrole soit attirée en profondeur.
