Travaux complémentaires sur la déposition larvaire du homard
Merinov a mis au point un dispositif lui permettant de prévoir et de mesurer la déposition larvaire du homard dans la baie de Plaisance.
Ses scientifiques étendent d’abord un filet à Neuston en surface, au moment de la ponte de la fin juillet-début août, afin de capturer les larves à leur stade pélagique.
Cette phase est indicatrice de la période de déposition benthique qui suivra, sur des cages collectrices posées sur le fond marin, d’expliquer le biologiste Jean-François Laplante :
Merinov a développé cette méthode de suivi de la déposition larvaire du homard dans la baie Plaisance en 2011, dans le cadre de travaux réalisés pour le compte de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles visant à trouver un nouveau site pour l’aménagement de récifs artificiels afin d’augmenter la productivité du stock.Selon Benoît Bruneau, de l’Institut Maurice Lamontagne, elle sert d’indicateur supplémentaire aux relevés que les chercheurs de l’IML font déjà en en plongée, dans la pouponnière des Demoiselles, pour prévoir le recrutement à la pêche :
Benoît Bruneau précise qu’il lui faudra de quatre à cinq années de données pour vérifier si la méthode développée par Merinov pour évaluer la déposition larvaire du homard est comparable et indique les mêmes tendances que la prise d’échantillons en plongée.