Le procès de Nathalie Normandeau compromis?

Selon La Presse canadienne, le procès de Nathalie Normandeau, ex-ministre libérale responsable de la région, pourrait avorter en raison des fuites d’éléments d’enquête de l’Unité permanente anticorruption.
Son avocat a indiqué, lundi, qu’il avait l’intention de demander l’arrêt des procédures, en raison de ces fuites de l’UPAC dans les médias, il y a un an et demi.
Pour sa part, le juge coordonnateur Jean-Louis-Lemay de la Cour du Québec a fait savoir, en conférence de gestion, que le procès devrait débuter le 9 avril.
Il a invoqué l’importance d’accélérer les procédures étant donné l’arrêt Jordan qui fixe à 30 mois le délai maximal pour la tenue d’un procès devant les tribunaux supérieurs.
Mme Normandeau, son ex-chef de cabinet Bruno Lortie, Marc-Yvan-Côté, Mario W. Martel et France Michaud de la firme de génie-conseil Roche, ainsi que l’ex-maire de Gaspé François Roussy, sont accusés de complot, de corruption, de fraude et d’abus de confiance.
Ils ont été arrêtés en mars 2016 dans le cadre d’une enquête portant sur l’octroi de financement politique en échange de contrats publics.