Le développement de l’industrie du phoque gris commande la patience
Ce sera long encore avant qu’on ne développe une industrie de la chasse aux phoques gris sur des bases durables, selon Gil Thériault.
Au lendemain de la rencontre de travail convoquée par Pêches et Océans Canada pour cibler les priorités d’actions, le président de l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec explique que ça prendra au moins deux ans pour modifier les politiques et réglementations qui faciliteront la récolte des mammifères.
M. Thériault constate néanmoins que le ministère est ouvert aux dérogations :
Pour sa part, la directrice des ventes de SeaDNA, Romy Vaugeois, dit espérer un assouplissement d’Ottawa pour encourager la transformation de la viande de phoque gris dans l’archipel, pour commercialisation hors-Québec
Elle calcule que l’adaptation de l’abattoir régional aux normes fédérales de salubrité coûterait plusieurs centaine de milliers de dollars :
Selon les données du MPO, la valeur des exportations canadiennes de produits du loup-marin- toutes espèces confondues- a plus que doublé, l’an dernier, passant de 366 millions en 2015, à 858 millions de dollars.
Il s’agit d’une hausse de 134 pour cent.
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