Bateau de pêche électique
photo Municipalité des Îles
La conversion de la flotte de pêche au homard au moteur électrique engendrerait une économie annuelle de 70 pour cent en fourniture d’énergie.
C’est ce qui ressort d’une étude produite par des étudiants en fin de baccalauréat au programme de Génie électrique, de l’Université de Sherbrooke.
Le projet Nautilus visait à concevoir le prototype miniaturisé d’un bateau 100 pour cent électrique, dans le but d’en démontrer la faisabilité à grande échelle.
David Leclerc-Fafard est l’un des 10 membres de l’équipe Nautilus:
Le projet de propulsion électrique n’est toutefois pas viable sur le plan économique, puisque les batteries au Lithium-Ion, dont il faudrait doter les bateaux électriques, coûtent actuellement 550 mille dollars chez les fabricants certifiés.
Didier Leblanc de Gros Cap, également membre de l’équipe Nautilus, affirme néanmoins que ce prix est appelé à baisser rapidement dans un horizon de cinq ans :
Les bateaux propulsés entièrement à l’électricité auraient une autonomie de huit heures.Dans un souci de promouvoir complètement les énergies vertes, le projet Nautilus prévoit l’installation de bornes de recharge sur les quais, qui seraient elles-mêmes alimentées par des éoliennes et des panneaux solaires.
Pour sa part, le député Germain Chevarie assure que l’engagement du gouvernement du Québec à développer l’électrification des transports se transposera éventuellement au secteur des pêches.