Hélène Fauteux

Pour mieux comprendre le thon rouge

Pêches et Océans Canada a entrepris, en 2015, cinq projets de recherche scientifique pour mieux comprendre les deux populations de thon rouge de l’Atlantique Est et Ouest.

Deux de ces projets visent à étudier les mouvements du poisson et le mélange des populations, d’expliquer Sylvie Lapointe, directrice générale intérimaire à la gestion de la ressource.

Les trois autres ont pour objectif d’améliorer les indices d’abondance du stock et à recueillir des informations sur l’âge et la génétique des poissons :

Ces travaux de recherche sont menés en collaboration avec les pêcheurs.

Chaque détenteur de permis y contribue une part équivalant à un dollar pour chaque livre de thon capturé :

Le stock de thon rouge de l’Atlantique fera l’objet d’une nouvelle évaluation scientifique l’an prochain.

Pour 2016, le quota canadien est stable à 452 tonnes et demi.

Selon les dernières statistiques de Pêches et Océans, la pêcherie a généré des débarquements de près de neuf millions de dollars au Canada atlantique en 2014, dont 104 mille dollars au Québec.