Rectificatifs sur fond de zizanie
Dans un article paru le premier mars, intitulé Zizanie chez les pêcheurs de homard, le quotidien Le Soleil conclut à tort que c’est un manque de confiance à l’endroit de Léonard Poirier, qui explique sa démission à titre de négociateur en chef du plan conjoint.
Trois jours plus tard, la journaliste Johanne Fournier s’en est excusée, expliquant que le directeur de l’APPIM a plutôt démissionné à cause d’un manque d’unité entre les pêcheurs.
Satisfait de cette réparation, le président de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles, Mario Déraspe, ne croit d’ailleurs pas possible qu’on puisse retirer sa confiance envers M. Poirier, qui a mis sur pied le plan conjoint du homard et introduit une balise de référence du marché américain :
Le directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, O’Neil Cloutier, s’indigne pour sa part des faussetés véhiculées dans le journal par le porte-parole du Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles, Jacques Bourbeau.Ce dernier affirme que les Gaspésiens se sont fait rentrer le journal de bord dans la gorge parce qu’ils n’avaient pas l’organisation pour s’y opposer :
Selon M. Cloutier, le RPPCI devrait collaborer et travailler en synergie avec les organisations de pêcheurs en place depuis plusieurs décennies, plutôt que de chercher à en ternir la réputation.Mario Déraspe croit pour sa part que son attitude conflictuelle risque d’isoler les pêcheurs madelinots.