Hélène Fauteux

Printemps hâtif

La température du mois de février a été de près de cinq degrés Celcius supérieure à la normale, aux Îles-de-la-Madeleine.

Selon Environnement Canada, elle était de moins trois virgule six, contre une moyenne habituelle de moins huit virgule deux degrés.

L’importante différence est principalement due au phénomène climatique El Niño, d’expliquer le météorologue André Cantin :

De son côté, l’Institut Maurice Lamontagne enregistre déjà les premiers signe du réchauffement printanier de l’eau du Golfe St-Laurent, autour des Îles, en l’absence de glace.

L’océanographe physicien Denis Lefaivre précise que la température de surface, qui coïncide avec celle de l’air ambiant, varie entre moins cinq et moins sept degrés Celcius, contre une normale de moins huit :

Selon les modèles de prévision de l’IML, on doit prévoir deux semaines de décalage entre la température de surface, et celle de l’habitat du homard à 10 mètres de profondeur.

Les crustacés eux-mêmes sortent de leur hibernation lorsque le réchauffement de l’eau atteint un virgule cinq degré Celcius.