Hélène Fauteux

Appel pour un interdit sur l’importation de homard vivant en Europe

L’industrie canadienne du homard prend au sérieux l’appel pour un interdit commercial sur l’importation des crustacés vivants en Europe.

C’est la Norvège qui a lancé le mouvement il y a un mois, parce qu’elle craint une contamination de son stock côtier par le homard d’Amérique, d’expliquer Stewart Lamont, directeur général de l’entreprise néo-écossaise Tangier Lobster.

Or, voilà que la Suède et la Grande-Bretagne commencent à y faire écho, dit-il :

Selon Geoff Irvine, directeur exécutif du Conseil canadien du homard, le Canada et les États-Unis exportent annuellement pour 175 millions de dollars de crustacés vivants en Europe.

Les deux pays ont formé un groupe de travail conjoint pour analyser une évaluation de 85 risques produite par la Suède, qui demande que le crustacé américain soit inscrit à la liste européenne des espèces envahissantes :

Pour contrecarrer les arguments de la Suède, M. Irvine explique que le Canada et les États-Unis étudient la possibilité de demander aux pays européens de faire respecter leurs propres lois interdisant le relâchement d’espèces exotiques dans l’environnement.