Taux de présence dans les CPE : questionnements et inquiétudes
Les Centres de la petite enfance du territoire s’inquiètent des nouvelles règles gouvernementales concernant le taux de présence réelle.
Pour la directrice du CPE La Ramée, Sylvie Bourgeois, l’idée de mettre en place une liste de remplacement n’est pas réaliste puisqu’elle suggère une flexibilité hors du commun pour les parents.
Qui plus est, cela demande un grand sens d’adaptation pour les enfants, qui ne sont pas des plats Tupperwares, illustre-t-elle.
Le président du conseil d’administration du CPE Chez Ma Tante, Éric Sévigny, abonde dans le même sens :
D’autre part, Sylvie Bourgeois estime que tout n’est pas à rejeter dans la vision du gouvernement Couillard.À titre d’exemple, elle estime que l’augmentation du nombre de places à temps partiel pourrait aider les CPE à accroître leur taux de présence réelle :
À ce propos, Sylvie Bourgeois soutient qu’il est faux de prétendre que le temps passé en famille, plutôt qu’en installation, constitue du gaspillage de fonds publics.Ainsi, en attendant le détail des règles budgétaires, les CPE des Îles se disent en mode solution.
Ils cherchent à faire valoir les particularités liées à l’insularité et au contexte de travail saisonnier, qui pénalisent les Madelinots dans le cadre de la nouvelle approche du gouvernement.